Genre : Doom
Pays : Allemagne
Label : Nuclear Blast
Que ce soit dans le nom de ses albums ou dans ses chansons, Lucifer, depuis sa naissance en 2014, est d’une constance que l’on peut trouver remarquable ou lassante. Personnellement, j’opte pour le premier adjectif.
Le groupe mené par le couple Johanna Platow (chant) & Nicke Andersson (batterie) sillonne inlassablement le chemin d’un Rock occulte ancré dans les années 70, orné de quelques ornières Doom, suit les panneaux de direction plantés par Black Sabbath ou Blue Ostrey Cult.
Les compositions sont dynamiques, comme en atteste le vif "Fallen Angel" inaugural, qui sent bon le Thin Lizzy. Celle-ci sont si bien troussées qu’elles restent en mémoire, que l’on a envie de les fredonner en tapant du pied ("At The Mortuary", "A Coffin Has No Silver Lining"). Les riffs lourds et les claires mélodies se marient à merveille.
L’atout maître de la formation est la voix de Johanna, Madame Andersson à la ville, magnifique sur l’ensemble du disque… et magique sur "Slow Dance In A Crypt", sorte de balade bluesy envoûtante et sensuelle. L’album s’écoule ainsi dans une ambiance gothique jamais effrayante, saupoudrée d’un je-ne-sais-quoi humoristique. Serions-nous dans un film de Tim Burton ?