MOON SHOT - Broken Bones
- Ale
- il y a 7 jours
- 2 min de lecture

Genre : Heavy Metal/Heavy Rock
Pays : Finlande
Label : Reaper Entertainment
Date de sortie : 04.04.25
Un tout petit peu moins d’une année après "The Power", quel plaisir de retrouver Moon Shot ! C’était l’un de mes albums-bonbons de l’année dernière, une vraie chouette surprise lumineuse à souhait, souvent un peu mièvre mais touchante et nostalgique à souhait, avec des titres diaboliquement efficaces à tout point de vue, qu’il s’agisse de refrains simples au possible, et donc très difficile à s’extirper de la caboche, comme de quelques fulgurances au niveau des ponts, ainsi que quelques sonorités créatives. J’en aurai bien pris une seconde assiette bien remplie (comprenez : un nouveau LP), mais en grosso modo onze mois, pour des artistes œuvrant chacun dans d’autres projets de surcroit, l’objectif paraissait bien ambitieux. A la place, on se contentera d’un petit hors-d’œuvre que l’on espère aussi bon que son prédécesseur… et annonciateur de belles choses à venir.
Il en résulte un album qui est totalement dans la lignée de son prédécesseur, peut-être même un poil trop. "Broken Bones" est vraiment une extension de "The Power", et ses quatre titres auraient clairement pu figurer dans l’opus précédent. Ce n’est pas une tare en soit, loin de là, ça fait plaisir d’avoir un peu de rab pour un album qui m’avait fortement plu ! Mais moi qui espérait un petit avant-goût de ce que la suite nous réserve, je reste forcément un peu sur ma faim. Je trouve également l’EP un chouïa moins varié que "The Power", alors que ce dernier compte onze titres. Plus d’opportunités de varier les plaisirs évidemment… et certains pourront argumenter qu’un album plus constant forme un tout plus agréable à écouter d’une traite. On ne va pas chercher la petite bête non plus.
En attendant, la musique du groupe garde ce parfum nostalgique, avec ses hymnes inspirants et puissants. La plage tutélaire est une petite douceur avec du coffre, un oxymore qui décrit pourtant bien ce mélange de calme et d’à-coups tonitruants. "Paratruth", au contraire, est l’un des titres les plus percutants que j’ai pu entendre du groupe jusqu’à présent. Ne vous y méprenez pas, ça ne le rend pas spécialement violent pour autant… Mais la gratte est plus grasse et grave. "Black Tear" est un gros titre, aux refrains accrocheurs et émotifs, avec une batterie qui s’exprime fortement. "Cradle" reprend la formule de force et de calme, avec un refrain reprenant simplement le titre du morceau, accentuant la puissance là où le reste du titre est plus posé, plus lent et tendre.
Somme toute, ce nouvel EP n’est indispensable que si vous avez déjà aimé l’opus le précédent, avec l’envie de ravoir une dose. Il ne propose rien de vraiment neuf, et manque un peu de relief pour le rendre mémorable. Mais il fait son office très correctement.